L'alpinisme où l'art et la manière de progresser en haute montagne afin
d'atteindre des sommets de Haute Altitude.
Même si de tout temps les Hommes ont gravi les montagnes, c'est à partir
de fin 1700 avec Horace-Bénédicte de Saussure que l'on parle d'alpinisme
et que la réussite d'un sommet est médiatisée et dûment enregistrée. En
effet son récit sur l'ascension du Mont-Blanc a créer le buzz ... Les
bourgeois anglais, puis les allemands vont partir la conquête des cimes
enneigées des Alpes. Quelques figures légendaires ont d'ailleurs laissé
leur nom lié à des premières légendaires: pointe Whymper au Jorasses,
pic Coolidge aux Ecrins.
La conquête des sommets commence alors, d'abord dans les Alpes, puis dans
l'Himalaya surtout à partir des années 50. Une fois les tous les sommets
gravis, les défis sont différents, on recherche la difficulté d'une voie,
les enchaînements, la pratique hivernale, le solo, bref tout ce qui permet
de faire du buzz et un dépassement de soi.
Nous n'avons jamais considéré l'alpinisme comme une compétition, mais
nous savourons l'immense bonheur d'un lever de soleil, ces premiers rayons
qui apportent soudain une dimension humaine à la montagne, qui réchauffe
les corps engourdis par le froid de la nuit. Comment ne pas s'arêter un
instant pour contempler toute cette beauté réveillée par l'arrivée du
soleil. Ces moments d'émotion et de pure beauté font que nous nous levons
au milieu de la nuit, partons dans le froid à la lueur d'une frontale,
juste pour les vivre pleinement.
Mais si la pratique de l'alpinisme est pleine de beauté, elle a aussi
ses règles et ses dangers. Alors renseignez-vous avant de partir sur la
difficulté de la course (voir table des ccotations ci-dessous) et en cas
de doute, faite appel à un guide !
De I à VII : la cotation de sérieux exprime l'engagement, la longueur,
l'éloignement, la difficulté d'approche et de descente, la continuité,
l'équipement en place, la difficulté à se protéger et les risques objectifs.
I : Itinéraire court, peu éloigné, descente facile.
II : Itinéraire plus long ou un peu plus technique, descente demandant
parfois de l'attention, peu de dangers objectifs.
III : Itinéraire long, parfois éloigné, descente délicate, risques objectifs
éventuels.
IV : Itinéraire d'ampleur demandant une bonne expérience de l'alpinisme,
approche longue ou descente compliquée, risques objectifs, retraite délicate.
V : Itinéraire long dans une grande paroi, engagé. La cordée doit posséder
un excellent niveau de compétence (choix de l'itinéraire, problème d'assurage,
nombreuses longueurs difficiles et soutenues), retraite difficile, descente
longue ou difficile, risques objectifs importants.
VI : Itinéraire sur une grande face pouvant être parcourue en une journée
par les meilleurs. Pratiquement que des longueurs dures et soutenues.
Conditions rarement bonnes, cheminement compliqué, assurage problématique,
retraite aléatoire. Descente longue et difficile. Itinéraire très exposé
aux dangers objectifs (séracs).
VII : Idem en encore plus dure. Très rarement utilisé.
De F à D : le degré technique exprime la difficulté la plus importante,
la longueur la plus dure.
F : Pas de difficulté technique.
PD : Peu Difficile, nécessite un bon usage des crampons, piolet, assurage
du premier ou du second.
AD : Pente soutenue avec des parties redressées (45/50°).
D : Pente soutenue avec sections raides (50/60°), demande une technique
sûre et une bonne connaissance de l'assurage.
1 : Longs passage à 60°.
Note : on peut ajouter +/- à ces valeurs afin de les augmenter/réduire.
On peut également compléter par : X, Risque d'écroulement, R : glace mince,
M : section mixte.
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